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Même éprouvée ainsi que je te vois, ô France !
Dans ces temps douloureux où tes plus jeunes fils
          Vont mourir pour ta délivrance,
Et lancent aux échos les suprêmes défis ;

Avec tes champs brûlés, tes forêts sépulcrales
Où reviennent, le soir, des fantômes sanglants,
          Avec tes hameaux pleins de râles,
Que lèche l’incendie aux reflets aveuglants ;

Sanglotant, par moments, comme une pauvre femme
Qui se lamente auprès de son foyer désert,
          Montrant le couteau que l’infâme
En fuyant a laissé dans ton flanc entr’ouvert ;