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Tes yeux, foyers dont rien n’attise
La tranquille et froide lueur,
Calmes reflets de ta bêtise,
Me ravissent par leur douceur.

Ta chevelure épaisse et rousse
Écrase ton front, et ton nez
Quand tu respires se retrousse,
Avec des airs tout étonnés.

Ta gorge lourdement vacille
Sur ta poitrine à tous moments ;
Pourtant une grâce imbécile
Me charme dans tes mouvements.

Tu m’enivres et tu m’enchantes ;
Je crois entendre, à ton côté,
Mille promesses alléchantes
De plaisir et de volupté.

Sur ta lèvre quand je savoure
Le miel pâteux de tes baisers,
Lorsque ton bras énorme entoure
Mes membres à demi brisés,