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Si j’étais le livre de messe
Que feuillettent vos doigts de lis ?
Si j’étais, dans l’ombre incertaine,
Le reliquaire bienheureux ?
Si j’étais encore la patène
Où meurt votre souffle amoureux ?
III
Grâce pour ces choses mondaines
Que je vous murmure tout bas :
Il est de galantes fredaines
Dont les cieux ne se fâchent pas.
Oui, nous pouvons, même à l’église,
Mon beau vase d’élection,
Unir, sans qu’on s’en scandalise,
L’amour à la dévotion.
Mon cœur dans votre cœur se noye,
Je vous adore avec ferveur ;