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Vos brodequins laissant leurs pointes
Déborder les soyeux volants,

Avec vos poses extatiques
De nonne et de chatte à la fois,
Lorsque sous les voûtes mystiques
L’orgue fait entendre sa voix.

Quand montait l’odeur du cinname
Au ciel, entre chaque verset,
Bien souvent, j’ai pensé, madame,
Que c’était vous qu’on encensait.

II



À vos pieds, ma tendre dévote,
Mon cœur, fier de s’humilier,
Danse doucement la gavotte :
Je veux baiser votre soulier !

Par le désir et la promesse
Vos yeux divins sont embellis