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Telle qu’une maîtresse poutre,
Ton corps est solide, et tes yeux
Ressemblent à deux lacs de foutre
Battus par un vent furieux ;
Ton coup de reins puissant m’enlève
Jusques au plafond, et je crève
De mon cul anguleux le ciel
Du lit, qui sur nous deux surplombe,
Et puis, comme un chat, je retombe
Dans ton con providentiel !

Je me fous bien qu’une maîtresse
Me soit fidèle, et que jamais
Le nœud d’un autre ne caresse
Le cul ou le con où je mets
Ma langue éprise d’aventure,
Si cette honnête créature
Me laisse indifférent et froid,
Et fait que ma modeste queue
Ne regarde la voûte bleue
Que sous la pression du doigt !