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Avec des mouvements d’anguille
Poursuivant un rêve en pleine eau !

Que m’importe que l’on te baise !
Pourvu que devant toi mon vit
Se tende, rouge comme braise,
Vers ta motte qui le ravit ?
Sur ta poitrine souple et vaste
Ta gorge s’étale avec faste,
Comme un bloc de marbre insolent,
Et cette gorge ferme, unique
Glacée et chaude, communique
Sa royale ampleur à mon gland !

Viens tu me fais bander quand même !
Après cent coups réitérés,
Je trouve encore du saint chrême
Dans mes roustons désespérés,
Et crois qu’un nouveau pucelage
M’est revenu, tant j’ai de rage
Et tant je sens, ô Malvina !
De flamme au cœur et dans le ventre,
À cet instant suprême où j’entre
Dans ton con plus chaud que l’Etna !