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Pointer dans sa majesté,
J’éprouve une joie immense !

Tout est beau, tout est bien ; l’air
Est chaud comme une caresse
De ce doux être à l’œil clair,
Pour qui ma pine se dresse.

J’ai de féroces besoins
D’aller embrasser sa femme,
Fût-elle entre les sagouins
Les plus immondes, infâme,

Et je l’aime pour avoir,
Elle qui ne pourrait être
Ma femme, fait son devoir
En cocufiant cet être.

Je veux lui crier : « C’est bien !
Certes, quand devant le maire
Tu pris ce pharmacien
Plein d’une tristesse amère,

« Les anges se sont voilés
La face dans leur caserne,