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Dans le doux mouvement de son épaule grasse,
Dont la chair ferme ondule avec tranquillité.

Sa gorge, à temps égaux, soulève son corsage,
En ses bonds à la fois réguliers et puissants,
Et sa lèvre, point rose au milieu du visage,
Livre, sans les compter, ses baisers nourrissants.

Autour d’elle on croirait voir flotter une brume,
Tant son être divin dégage de parfums,
Et, comme dans la nuit un rouge éclair s’allume,
Elle agite du feu dans ses lourds cheveux bruns.

Hier, je la regardais couchée et demi-nue ;
Son torse large et rond s’étalait, et son bras
Soutenait fièrement cette masse charnue
Qui plongeait de son poids énorme dans les draps ;

Ses hanches débordaient la jambe repliée,
Une ombre apparaissait dans les plis du jarret ;
Ainsi, dans cette pose athlétique oubliée,
La riche créature en dormant respirait.

Elle se réveilla longuement. Sa prunelle