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Le reste de la lettre est relatif à la défense de Bernay. Rien de plus brave ni de plus honnête au monde que les sentiments qui animent Glatigny, en face des malheurs de la patrie. Seul avec un vieillard, il salue le drapeau français qui traverse Beaumesnil. Il bouillonne d’amour et de haine, il est farouche et généreux. Mais il trouve à nos défaites des explications de carrefour ; l’indiscipline des mobiles lui inspire quelque enthousiasme ; il se fait sur certains corps francs des illusions quasi filiales. Que voulez-vous ? Malgré sa lyre, il est peuple. Il faut lui savoir gré de ne point réclamer la levée en masse et de ne point compter outre mesure sur la Marseillaise.

« Beaumesnil, 24 décembre 1870.

« Mon cher Garien,

« …Que nous conseillez-vous ? Attendre, pour nous marier, Emma et moi, que Paris soit libre, ou nous épouser tout de suite à Beaumesnil ? Vous auriez une permission pour venir. Ce dernier parti aurait cela de bon qu’Emma et moi avons besoin