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Pour une Dévote. 329 Mon cœur dans votre cœur se noie, Je vous adore avec ferveur, Nos baisers frissonnants de joie N’offenseront pas le Sauveur, Sa charité même nous tente. Il est bon a tout être aimant Pour Madeleine repentante Il n’eut qu’un sourire charmant. L’ami de Marthe et de Marie, L’Agneau sans colère et sans fiel Est indulgent lorsqu’on le prie Sur vos fines lèvres de miel. S’il trouve que notre caprice Un peu trop loin s’émancipa, Vous désarmerez sa justice Par un mignon mea culpa, Et répandrez, toute contrite, Vos pleurs tendres et précieux, Que sa main séchera bien vite Pour ne pas voir rougir vos yeux. Rennes, février 1862. »