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328 Gilles et Pasquins. II. A vos pieds, ma tendre dévote, Mon cœur, fier de s’humilier, Danse doucement la gavotte : Je veux baiser votre soulier. Par le désir et la promesse Vos yeux moites sont embellis : Si jï étais le livre de messe Que feuillettent vos doigts de lyst Si fêtais, dans l’ombre incertaine, Le reliquaire bienheureux, Si j’étais encor la patène Où meurt votre souffle amoureux t III. Grâce pour ces choses mondaines Que je vous murmure bien bas : Il est de galantes fredaines Dont les cieux ne s’offensent pas. Oui, nous pouvons, même à l’église, Mon beau vase détection, Unir, sans qu’on s’en scandalise, L’amour à la dévotion.