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blier, c’est que Glatigny ne souffrit jamais qu’un seul feuillet de ces bouts-rimés restât aux mains des étrangers et pût être publié. Il savait, lui qui faisait des vers, que ce n’en était pas. Avant d’en finir avec son existence vagabonde, ses erreurs, comme on dit d’Ulysse, je dois nommer un personnage que le poète a lui-même immortalisé dans un sonnet.

Glatigny fut suivi dans toutes ses courses par une compagne qu’il adorait. Cette amie était de race douteuse et de mine commune, mais elle avait beaucoup d’esprit et de cœur. Elle se nommait Cosette et marchait à quatre pattes, car ce n’était pas une chienne savante. On ne pouvait voir Glatigny sans Cosette, et M. André Gill, qui fit le portrait du poète, ne manqua pas d’y ajouter Cosette pour compléter la ressemblance. Cosette avait des passions et elle y cédait.

Glatigny courroucé lui jetait cette parole foudroyante : « Qu’est-ce que Monselet pensera de vous ? » Dans une lettre où Glatigny raconte avec une gaieté courageuse les souf-