290 Gilles et Pasquins. Et c’est pourquoi ? ai pris à Banville ce mètre Ou les rimes du sexe enchanteur, sans mélange Se croisent, sans vouloir aucunement permettre Au mâle impur Centrer dans leur blanche phalange, Estimant que ce rhythme est assez héroïque Pour F humble Childebrand jusqu’à présent si sage, Qu’on a, ces jours derniers, posé, grave et stolque, Sur le socle en carton des héros de passage. Le Havre, mai 1870. XVIII Le Melon de Gill. Ah ! tout ment sous les cieux, et les plus saintes choses Cachent un piège compliqué. Tu n’es qu’un mot, Vertu ! le ver est sous les roses, Pas un front qui ne soit marqué. A qui croire, Seigneur, maintenant ? Toute enseigne Est un mensonge véhément ! Dernière illusion de mon âme qui saigne, Tu t’es enfuie en un moment.
Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/349
Cette page n’a pas encore été corrigée
