Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/210

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II



Un jour, une cabotine
Laissa, comme je passais,
L’empreinte de sa bottine
Sur le sable, et, tu le sais,

Toi dont toujours les pieds roses
Ont frémi sous mes baisers,
J’adore, entre toutes choses,
Les petits pieds bien chaussés.

Un jeune clerc de notaire
Vint, cravate blanche au cou.
La cravate et son mystère
Ont failli me rendre fou l

Tu suivis le beau légiste,
Moi, Dorine au fin corset :
L’Amour était l’aubergiste
Chez qui le vent nous poussait,


III


Comme par un jour de pluie,
Voilà que, seul à présent,
Je bâille et que je m’ennuie,
Malade, le front pesant.