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Et pourtant… Mais non, non, je t’aime
Follement et n’aime que toi,
Mon bonheur, mon ivresse extrême
Et mon effroi !

La Muse aux grandes ailes d’ange
Viendra, quand tu m auras quitté t
M’aider a chanter la louange
De ta beauté.

Et, lorsque j’irai triste et blême
Par le sentier des noirs cyprès,
Me dira les vers d’un poème
Plein de regrets !


Sonnets pour Thérèse.

I



Je sais l’art d’évoquer l’amour dans un beau vers,
Et, si brillant que soit ton regard, et si pure
La grâce qui sourit sur ta blanche figure,
En bien d’autres beautés mes yeux se sont ouverts.