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Les Bohémiens.



Un hochet pour les mains magnifiques et pures
De l’enfant radieuse et blanche, de l’enfant
Dont les tout petits doigts aux roses découpures
Tiennent la clé des cieux, qu’un chérubin défend.

Et quand j’aurais bien dit les angoisses amères
Et les soucis aigus aux serres de vautour,
Épris de la grandeur terrible des chimères,
J’irais lécher les pieds du beau chasseur Amour ;

M’humilier devant son regard qui m’attire,
Vous dire : — Emplissez-moi la coupe où j’ai laissé
Mon âme ; prolongez sans cesse mon martyre,
Sans pitié, sans égards, ô puissante Circé !







Les Bohémiens.

À Gustave de Coutouly.




Vous dont les rêves sont les miens,
Vers quelle terre plus clémente,
Par la pluie et par la tourmente,
Marchez-vous, doux Bohémiens ?