408 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE
femme, sur la paix universelle par l'éducation ». Ce ne sont ni des notes documentaires, ni des décovivertes sensation- nelles, mais des notes personnelles que l'auteur s'est dédié à soi-même. L'archevêque de Saint- Sébastien de Rio-de- Janeiro a aimé ces conférences; il approuve le livre qui demeurera « comme lui doux souvenir du passage du Père Gafîre dans cette cité et parmi ce peuple qui a applaudi et qui demeurera d'autant plus lié à sa mémoire qu'il aura en ses mains ces fruits bien assaisonnés de sa robuste intel- ligence y>.
Garzon (Eugénie). — L'Amérique Latine « République Argen- tine », un remarquable ouvrage où les progrès admirables de ce pays sont exaltés avec éloquence, non pas par des paroles mais par des chiffres, des docimaents, des tableaux, des graphiques. « Nous ne sommes pas partisans, dit l'au- teur, de développements lyriques, nous avons tenu à remplacer les louanges purement verbales par dès données précises, en sorte que le lecteur puisse se faire \ine idée exacte de la situation actuelle et de l'avenir de la Répu- blique Argentine ».
Gautier (Judith). — L'Inde éblouie, le « récit d'iuie aventure coloniale, au xviii^ siècle », où l'éminente femme de lettres évoque le souvenir de Dupleix, de de Bussy, de La Touche. M'"^ Judith Gautier ne peut point admettre que l'ingrate Histoire mentionne à peine les héros qui, à cette époque, se sont prodigués pour la gloire de leur pays, ont versé tant de leur sang dans des luttes prodigieuses, dans des combats invraisemblables. Elle répare, pour ce qui est en elle, cette injustice, en faisant revivre l'histoire de cette grande aven- ture française, dans ce pays plein de merveilles et de crimes, où Musulmans, Hindous et Européens sont aux prises; histoire tellement mouvementée, dramatique et brillante, qu'elle n'a eu qu'à la prendre toute vive pour former le plus romanesque des romans.
Gignoux (Regio). — Voir Charles Muller.
Gourmont (Remy de). — Le Chat de Misère, « des idées et des images ».
Guy (Teofilo). — Histoire des Vaudois (nouvelle édition).
Hauptmann (Gerhardt). — Michaèl Èramer (traduction de M. Sébastien Voirol).
Henriot (Emile). — A quoi rêvent les jeunes gens? L'auteur a voulu se renseigner et nous instruire sur cette question pal- pitante pour notre avenir. Il a interrogé les jeunes — après avoir judicieusement établi ce qu'était un « jeune » — il les a interrogés en se tournant vers tous les partis, car il y a parmi les jeunes une gauche, luie droite et des indépen- dants; il a demandé leur avis aux néo-symbolistes, aux loups, aux paroxystes, aux imanimistes.auxspiritualistes, et ses interlocuteiu-s rangés ainsi sous des vocables, qui res- remblent assez à des étiquettes d'écoles, lui ont répondu avec une quasi-unanimité qu'il n'y avait plus d'école et qu'ils ne voyaient aucune utilité à en former une nouvelle.
Laurentie (Frwiçois). — Louis XVII.