Page:Glaser - Le Mouvement littéraire 1912.djvu/234

Cette page n’a pas encore été corrigée

220 LÉ MOUVEMENT LITTÉRAIRE

Murât (Amélie). — Le Livre de Poésie.

Niccomedi (Dario). — Le Refuge. — U Aigrette.

Nigond (Ga,briel). — Théâtre. Savez- vous que cela représente déjà une œuvre imposante, d'une belle richesse et d'une heureuse variété, depuis les paysanneries des Petites Bleues et de Perlot jusqu'au lyrisme de Mil Huit Cent Douze, en passant par ces jolies pages littéraires de Mademoiselle Molière et par ces deux pièces exquises et vraiment supé- rieures : le Cœur de Sylvie et le Dieu Terme. C'est en vé- rité l'œuvre d'un homme de beaucoup de talent, d'un poète vraiment aimé des dieux qui, malgré les belles phrases admises, manifestent tout de même mieux leur sympathie en laissant la vie à leurs favoris, à ces poètes qui, tout jeunes, en pleine possession de leur talent, font déjà un passé, tout en caressant les longs espoirs de l'avenir.

Oechsli (Wilhelm). — Le passage des Alliés en Suisse (1813- 1814), (traduction du capitaine Francis Borrey).

Oulmont (Ch.). — Le Verger, le Temple et la Cellule, « la Sensa- sualité dans les œuvres de mystique religieuse ».

Pellico (Silvio). — Mes Prisons (traduction nouvelle de M. F. Reynard).

Piton (Camille). — Paris sous Louis XV, « rapports des Inspec- teurs de police au Roi ».

Pouvourville (Albert de, « Matgioi »). — Rimes d'Asie, poèmes pittoresques, harmonieux, colorés; rimes chinoises, rimes jacobines, où il y a tant de grâce, tant de vigueur, tant de mélancolie.

Prévost (Marcel). — Moralités féminines et françaises, des pen- sées fort adroitement choisies dans l'œuvre de l'éminent écrivain par M. Ernest Gaubert.

Rondet-Saint (Maurice). — Dans notre Empire noir.

Salaiin (Louis). — Pour enrayer le favoritisme il faut organiser l'avancement.

Séché (Alphonse). — La Chasse au Bonheur. M. Alphonse Séché a cueilli dans l'œuvre de Stendhal, notamment dans sa correspondance, dans son journal et dans ses souvenirs d'égotisme, des conseils, paradoxes, et maximes sur le bon- heur et il les a réunis et très judicieusement ordonnés sous un titre emprunté, nous dit-il, aux entretiens de Stendhal. Ce titre, le délicat écrivain Claude Lorrey en revendique pour lui la priorité, il l'a donné à un roman publié naguère dans la Phalange et que nous verrons prochainement en librairie.

Sicard (Abbé Auguste). — Le Clergé en France pendant la Révo- lution. T. 1er . L'Effondrement.

Tailhade (Laurent). — Pages choisies, vers et prose.

Vallery-Radot (René). — Correspondance du duc d'Aumale et de Cuvillier-Fleury (Suite). J'ai dit, à maintes reprises, l'in- térêt passionnant de ces lettres émouvantes, et nobles, et primesautières ; la série qui nous est offerte aujourd'hui et qui embrasse les années 1869 à 1864 est, sans doute, la