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174 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE

des enfants se viennent amuser. C'est un endroit où l'on élève les enfants d'une certaine façon, et la façon importe plus que l'endroit.

Et voilà qui précise le mieux du monde le sens du kindergarten, jardin où l'on cultive l'enfant comme une plante très délicate, une plante qui portera des fruits suivant sa nature, et que nous n'avons ni le droit ni le pouvoir de faire autre qu'elle n'est. Il nous appartient seulement, jardiniers attentifs, de la pré- server des intempéries, de la réchauffer de notre ten- dresse comme d'un doux soleil.

C'est toute une méthode d'éducation que M. l'abbé Félix Klein expose en des pages alertes, amusantes, d'un très grand agrément; méthode qui produira « un enfant vivace, frais, vigoureux, nourri d'expérience plutôt que d'instruction, étranger à la théorie, mais habitué à regarder les faits; n'ayant rien lu dans les livres, mais dans la réalité, non pas savant, mais ca- pable d'apprendre; prêt pour l'école, et, bien mieux, pour la vie ».

MÉMENTO DU MOIS DE MAI

ROMANS

Balsac (Pierre). — La Marche à Vahaolu, « divagations dialo- guées », un livre où il y a en effet de la divagation et dvi paradoxe, mais aussi des dialogues fort adroits, de l'hu- mour et de la psychologie.

Bertheroy (Jean). — Le Double Amour.

Bringer (Rodolphe). — Girofle- Girofla.

Capillery (Louis). — Mais V Amour passa.

Claretie (Léo). — Linette, « mémoires d'une enfant de Paris».

Conrad (Joseph). — U Agent secret, « simple histoire », traduite de l'anglais par M. Henry D. Davray,

Danrit (Capitaine). — Les Filleuls de Napoléon, a Histoire d'une famille de soldats ».