128 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE
Caussy (Fernand). — Voltaire, seigneur de village. C'est l'his- toire de Voltaire à Ferney, gentilhomme campagnard qui Elante, fume et défriche, seigneur de village soucieux de i prospérité et de l'embellissement de son village, nota- ble qui s'occupe des routes, des impôts, des réclamations, et c est tout à fait instructif, amusant, et parfois fort émouvant.
Delza (André). — Le Vent du soir, poésies.
Efepagniat (Roger). — Les Martyrs de V Aviation, un volume présenté par M. Maurice Barrés.
Deslmières (Lucien). — Le Maroc socialiste, un livre où l'écri- vain socialiste bien connu demande qu'on procède à une expérience de colonisation sur la base collectiviste dans la région marocaine du Sebou. Je ne doute pas des intentions de M. Deslinières, mais je comprends assez qu'un gouver- nement bourgeois se méfie un peu de ce bloc enfariné.
Douady (Jules). — La Mer et les Poètes anglais. C'est toute l'histoire de la poésie maritime anglaise évoquée depuis Chaucer, Spencer, Shakespeare, jusqu'aux poètes moder- nes de Coleridge à Shelley et à Kipling, en un volume excel- lemment traduit et présenté.
Doysié (Abel). — Heures de France et d'Exil, poèmes.
Drouët (Marcel). — Quelques feuillets du Livre juvénile.
Duranty (Marquis de), — Voir Paul Ga:ffarel.
Emerson. — Les Forces éternelles et autres essais, une fort remarquable traduction de M"^ k. Johnston,
Faguet (Emile). — U Initiation philosophique; c'est en de bien jolies pages, éloquentes, claires et précises, lui guide char- mant de l'apprenti philosophe, il trace la voie au débu- tant, il satisfait déjà, et, surtout, il excite ses premières curiosités, il donne luie idée suffisante de la marche des faits et des idées. Il mène le lecteur, un peu rapidement, des origines les plus reculées aux derniers efïorts de l'esprit humain, d'Anaximandre et d'Heraclite jusqu'à M. Bergson.
Fendrich. — Les Sports de la Neige, adaptation française de M. René Auscher.
Fleischmann (Hector). — Victor Hugo, Waterloo, Napoléon, un fort intéressant recueil de documents littéraires et gra- phiques.
Foley (Charles). — Femmes aimées, Femmes aimantes ; ce sont, évoquées en une bien séduisante et touchante galerie, les belles dames qui, pendant sept ou huit siècles, firent le bon- heur et le désespoir des hommes depuis la reine Bathilde jusqu'à l'Inconnue de Mérimée, en passant par la doulou- reuse Marceline Desbordes, M™^ de Prie, M^^^ de Pompa- dour, la princesse de Lamballe, Marie Stuart, tant d'au- tres qui furent belles, qui furent aimées, qui furent amou- reuses.
Fraysse (Antonin). — De VAuhe au Soir, poèmes.
Gaffarel (Paul) et Marquis de Duranty. — La Peste de 1720 à Marseille et en France.
Gillouin (René). — La Philosophie de M, Henri Bersong, un