88 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE
Bout gin (Georges et Hubert). — Le Socialisme français de 1789 à 1848.
Bruneau (général). — Récits de guerre, « Histoire d'une compa- gnie de zouaves pendant la guerre de 1870 ».
Cabanes (D'^). — Légendes et Curiosités de VHistoire.
Callet (A.). — Voir Paul d'Estrée.
Césanne (Jacques). — U Etemel Poème.
Chuquet (Arthur). — La Campagne de 1812, récit tiré des Mémoires du Margrave de Bade. C'est le témoignage sai- sissant d'un acteur de premier plan et les pages qui retra- cent les combats qui s'engagèrent sur les bords de la Béré- sina, la poursuite des Russes, les rigueurs du froid offrent vraiment le plus puissant et le plus dramatique intérêt.
Claretie (Léo). — Histoire de la littérature française (1900-1911).
Coquiot (Gustave). — Le Vrai J.-K. Huysmans, un remarquable volume orné d'un fort beau portrait de l'illustre écrivain par J.-F. Raffaëlli.
Coulon (Marcel). — Témoignages, ime deuxième série où j'ai remarqué notamment un « plaidoyer pour Renan » et « l'esprit du passé chez Loti ».
Crémieux (Albert). — La Révolution de Février, « étude cri- tique ».
Dalby (Joseph). — Le Vitrail brisé, poèmes.
Dauzat (Albert). — La Philosophie du langage.
Donnay (Maurice). — Théâtre. {5^^ volume). A côté du char- mant petit acte qui s'appelle La Vrille, nous avons retrouvé, dans ce volume, deux des plus belles œuvres de Maurice Donnay : cette émouvante Escalade, et surtout Paraître, cette profonde et mordante satire des mœurs du temps.
Dortzal (Jeanne). — Les Cloches de Port- Royal, la pièce jouée avec succès au Théâtre-Français, où Racine et la Tragédie échangent des propos harmonieux;
Duchesne (Gaston). — Voir H. de Grandsaigne.
Dufour (Philippe). — Paris, des vers pittoresques que com- mentent de belles images et que présentent, en deux pré- faces, MM, Edmond Haraucourt et Charles Géniaux.
Dumont-Wilden (L.). — Voir Léon Souguenet.
Dupont (Etienne). — Le Mont Saint-Michel inconnu.
Estrée (Paul d') et A. Callet. — La Duchesse d'Aiguillon, « une grande dame de la Cour de Louis XV ».
Faure-Biguet (J.-N.). — L'Orne lointaine, des vers gracieux, pleins de jeunesse et de générosité : c'est, nous dit M. Mau- rice Barrés, dans sa préface, « une jeune chanson char- mante et nuancée; je vois bouillonner la jeune source abondante et limpide; où va-t-elle courir? »
Febray (Isabelle). — La Défense de Besançon {181 0-lSTl), orga- nisée par le général Rolland.
Ferchat (Joseph), — Le Roman de la Famille française, un très pénétrant et très ingénieux essai sur l'œuvre de M. Henry Bordeaux que l'auteur offre « aux épouses fidèles, aux mères courageuses par qui fleurissent les berceaux et durent les foyers. Aux chefs de famille par qui lève la mois-