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laves basaltiques, qui s’étalèrent sur les flancs du grand volcan, où elles forment encore aujourd’hui un revêtement presque continu et un manteau protecteur couvrant de vastes surfaces. Les laves se sont étendues parfois sous forme de plateaux (Planèzes de Saint-Flour).

L’édification du Massif du Cantal était terminée à la même époque (Pliocène moyen) que celle du Cézallier et du massif Mont-Dore.

Phases glaciaire et d’érosion. — Peu après (Pliocène supérieur), des glaciers s’installèrent sur les hauteurs du volcan cantalien (Julien), de même que sur celles du Cézallier et du Mont-Dore. Il en partait de vastes champs de glace qui

Fig. 31. — Les gorges de Sumène (Cantal)


descendaient dans les plaines où ils ont laissé de nombreuses traces de leur passage.

M. Boule a fait remarquer que les trois massifs précités dessinaient vers l’O. (fig. 1), un vaste hémicycle d’où les glaciers convergeaient dans la vallée de la Dordogne. C’est là, en effet, que les traces glaciaires sont les plus manifestes.

Après un premier retrait des glaciers, marqué par une période torrentielle et le creusement des vallées (Pléistocène inférieur) eut lieu une deuxième périodes glaciaire moins