variées : limburgite, basalte, dolérite, téphrite, néphélinite, phonolite, etc.
J’ai pu déterminer que les premières éruptions volcaniques de la Limagne eurent lieu au début du Miocène, alors que l’Allier, qui coulait 400 mètres plus haut qu’aujourd’hui, avait ses bords animés par une faune encore tropicale des Dinotherium (D. Cuvieri), des Mastodontes (M. tapiroïdes et angustidens), des Rhinoceros, des Crocodiles et des Tortues. J’ai pu également établir que les coulées des volcans, qui s’édifièrent au Miocène moyen et supérieur, au Pliocène inférieur, moyen et supérieur, au Pléistocène, avaient aujourd’hui leurs coulées suspendues à des hauteurs de plus en plus
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/01/Glangeaud_-_Les_Volcans_d%27Auvergne_%28page_22_crop%29.jpg/220px-Glangeaud_-_Les_Volcans_d%27Auvergne_%28page_22_crop%29.jpg)
faibles au-dessus de l’Allier qu’elles avaient comblé et barré
à maintes reprises.
Les plus récentes de ces coulées (Gravenoire) ne dominent l’Allier que de 50 mètres.
Les vieux volcans de la Limagne ont perdu en partie ou totalement leur appareil éruptif ; leurs coulées, qui s’étaient étendues dans des parties basses, forment aujourd’hui les sommets des collines (plateaux et pitons) (fig. 5 et 10) qui ont constitué des manteaux protecteurs, au soubassement, tandis que l’érosion faisait disparaître les marnes et les calcaires moins résistants qui les entouraient. Il est des collines qui sont fortement disloquées ; les plus jeunes volcans, tels que Corent,