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et de l’Auvergne, c’est par elles que sortent également les innombrables sources minérales de ces régions.

Deux d’entre elles sont des mieux marquées au point de vue topographique (carte fig. 1) : ce sont celles qui limitent la Limagne vers l’Ouest (Royat, Châtel-Guyon, Gannat, fig. 7) sur plus de 60 kilomètres, et vers l’Est (Thiers, 80 kilomètres) au pied du Forez, où elles apparaissent sous forme d’escarpements de roches cristallines de 200 à 300 mètres de haut découpées à l’emporte-pièce et butant nettement le long des roches calcaires et marneuses oligocènes.

Fig. 15. Clermont-Ferrand, bâtie sur un ancien cône volcanique surbaissé, (v. fig 13). À droite le plateau de Gergovie.

La série des efforts que nous venons de constater va aboutir au phénomène volcanique. Celui-ci n’est donc qu’une résultante. On ne peut le comprendre qu’en étudiant, en suivant pas à pas la série des événements qui l’ont préparé.

Les régions que nous étudions peuvent ainsi se diviser en régions qui s’effondrent, qui se tassent (Limagne, etc.) et en régions qui se surélèvent (Forez, Margeride, soubassement des Puys et du Mont-Dore).

Si nous considérons deux compartiments de l’écorce terrestre, limités par une des fractures dont nous avons parlé, les tassements du compartiment inférieur ou de compartiments voisins pourront, dans certains cas, être assez considérables pour atteindre le magma fondu interne. Ce dernier, par réaction, pourra, à son tour, trouver une issue facile par la fracture. Ainsi naitra un volcan situé sur une fracture et en relation