longues bandes Nord-Sud séparées par des failles, dénivelées progressivement vers le centre du bassin, sous la forme de gigantesques marches d’escaliers (fig. 4). Le sous-sol de la Limagne, le Forez et le soubassement des Puys, la grande dépression houillère, celles de la Sioule, de la Loire, etc., prirent part à ce mouvement d’ensemble, qui continuait à transformer, à rajeunir le relief du Massif Central.
Mais c’est encore dans la Limagne qu’il est le plus net, le plus manifeste, car on peut mesurer l’amplitude de l’effort
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Glangeaud_-_Les_Volcans_d%27Auvergne_%28page_17_crop%29.jpg/220px-Glangeaud_-_Les_Volcans_d%27Auvergne_%28page_17_crop%29.jpg)
produit, qui se traduit par des dénivellations atteignant de
500 à 1.000 mètres.
Le sous-sol de cette région fut donc découpé en une série de compartiments, limités par des fractures qui se prolongeaient profondément dans l’écorce terrestre.
La connaissance de ces fractures est très importante à déterminer, car c’est par elles que va sortir le magma fondu qui donnera naissance aux nombreux volcans de la Limagne