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saumâtre, durant laquelle se déposèrent des sédiments (argiles sableuses et ferrugineuses, calcaires à faune saumâtre (Striatelles, Potamides, Cyrènes), succède peu à peu une phase surtout lacustre, par suite, d’abord, de la rupture du fjord avec la Méditerranée, rupture due à la surrection des Cévennes, ensuite au prolongement, à l’enfoncement progressif de ce dernier vers le N. qui l’amènent à communiquer avec le bassin de

Fig. 8. — Coupé N.-E. S.-O. à travers la colline miocène disloquée de Châteaugay et les coulées de labradorite pléistocène du Puy de la Raviole.

$l={\tfrac {1}{50.000}}\;;\;h={\tfrac {1}{10.000}}$

γ¹ Granite ; γ² Kersantite, St₁, St₂…, St_e. Divers termes du Stampien moyen (partie supérieure) et supérieur ; 1. Sables, grès, calcaires marneux ; 2. Marnes et calcaires marneux à Nystia plicata ; m₁ Sables granitiques burdigaliens ; βm Coulée basaltique miocène découpée par des failles ; α Alluvions pléistocènes ; λ⁴ Coulée de labradorite pléistocène du Puy de la Raviole (Chaîne des Puys) ; F, Grande faille limite de la Limagne donnant naissance à l’escarpement cristallin de l’O., f. f. failles ; fβ¹ Filon basaltique ; fβ² Cheminées du volcan miocène, en relation avec les pépérites Pp. Par la cheminée fβ² sort encore aujourd’hui de l’eau minérale et du bitume.

Remarquer l’enfoncement successif de l’oligocène vers le centre de la Limagne. Comparer à cet effet cette coupe avec celle des volcans de Charade, Gravenoire et Beaumont (fig. 11).

Paris. À ce moment (oligocène moyen), ce n’est plus seulement la Limagne qui existe comme dépression lacustre, c’est une grande partie du Massif Central qui se couvre de lacs, dont la plupart communiquent entre eux et dont la formation est due à la même cause qui avait donné naissance à la Limagne : le refroidissement terrestre. La carte ci-jointe (figure 3) montre les relations de ces diverses dépressions : celle de la Limagne en relation avec les lacs du Cantal, et avec les dépressions de