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nensis, Equus stenonis, Bos elatus, Hyna arvernensis, Ursus arvernensis, Machairodus crenatidens, nombreux Cerfs et Gazelles.

Cette faune étudiée par l’abbé Croizet, de Laizer, Jobert, etc., est l’équivalent de celle du Val-d’Arno (Villafranchien de Depéret), de même que celle des sables à Mastodontes, des environs du Puy, étudiée par Boule, sables qui renferment toutes les roches volcaniques du Mézenc, dont les éruptions par suite, étaient terminées au Pliocène moyen.

Ainsi au Pliocène supérieur on peut tracer une grande partie du thalweg des vallées de la Loire, de l’Allier et du Cher.


Quaternaire. — Il faut rapporter, au début du Quaternaire, les terrasses de 100-110 mètres et de 80 mètres, auxquelles se relient les lambeaux des environs de Brassac, de Malbattut,

(Fig.28). Le Puy de Crouelle. — Volcan fossile édifié dans l’ancien lac Oligocène de la Limagne (c’est un des plus vieux du Massif Central) qui parait un des plus jeunes. Il a été enseveli sous des marnes et des calcaires et exhumé par l’érosion. Sur ses lianes et à son sommet on observe des venues de bitume et des dépôts de calcédoine.

près d’Issoire, à El. cf. antiquus, Hippopotamus major, de la Roche Noire, de Saint-Hippolyte, près de Châtel-Guyon, à El. intermedius, Cerfs, etc.

La terrasse de 60-65 mètres, qui correspondrait au Rissien (Depéret, Chaput, Glangeaud) offre un nombre de lambeaux plus étendus constituant les anciennes hautes terrasses des auteurs. La deuxième terrasse de Brassac, de Malbattut, de Pont-du-Château, des environs de Saint-Germain-des-Fossés, de Bourbon-Lancy, de Bort, etc. s’y rapporte.

Mais c’est surtout la terrasse de 35-40 mètres, à Elephas primigenius (Mammouth) Rhinoceros tichorhinus, qui offre un