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Dore, du Cézallier, du Cantal et de l’Aubrac, dont les altitudes atteignaient successivement 2.500, 2.000, 3.000 et 1.900 mètres, et aussi dans les monts du Forez (dont l’altitude devait atteindre 1.800m) où je les ai découverts et probablement dans le Velay et

(Fig. 24). Le Puy de Dôme (flanc Ouest). — Ce volcan qui est le plus élevé de la Chaîne des Puys (il a 500 mètres de hauteur absolue) est formé par un dôme complexe dont la figure 23 montre la genèse et la constitution. A la base (il droite), le Puy Lacroix est accolé au flanc du Puy de Dôme, sur lequel il a projeté une masse de ponces et de bombes trachytiques en croûte de pain. A l’extréme droite, col de Ceyssat.

les régions élevées des Cévennes (Mont Lozère) Haut-Vivarais, bien qu’on ne les y ait pas encore signalés.

Ils constituaient principalement, au centre du Massif Central sur 150 kilomètres de long et sur 30 à 80 kilomètres de large une série de calottes de glace, recouvrant non seulement chacune des régions volcaniques précitées, mais s’étendant au-delà de la partie volcanique elle-même, ainsi que le prouvent la topographie et les dépôts glaciaires (moraines).

J’ai calculé que la surface recouverte par les glaciers pendant leur maximum d’extension était de plus de 10.000 kilomètres