Page:Glangeaud - Le massif central de la France.pdf/28

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 29 —

une régression et l’île centrale est entourée d’une ceinture de récifs qui s’édifient près de ses rivages parisiens (Yonne Tonnerre, Châtel-Censoir) et aquitanien (Charente La Rochefoucauld) et à la fin de la période, dans le bassin rhodanien.

L’île est couverte de forêts de Cycadées, de Conifères, de Fougères, d’Angiospermes, tandis que les mers qui l’environnent sont peuplées d’une faune très riche d’Invertébrés (Céphalopodes, Spongiaires, Brachiopodes) et de grands Sauriens (Ichtyosaures, Plésiosaures, Téléosaures et Tortues).

A la fin du Jurassique, il y a fermeture, du détroit du Poitou. La communication des bassins de Paris et d’Aquitaine reprend au

(Fig. 14). Polignac, près du Puy (Haute-Loire), bourg bâti autour d’un imposant rocher sur lequel il existe encore des ruines d’un formidable château féodal. Ce rocher, sorte de table de 100 mètres de haut, est constitué par des brèches basaltiques (projections volcaniques) reposant sur des alluvions sableuses dans lesquelles on a recueilli des restes de Mastodon arvernensis.

Cénomanien jusqu’à la fin du Crétacé. Mais les rivages maritimes sont déjà éloignés, en général, de l’ile qui est devenue une grande terre, plus étendue qu’aujourd’hui, car la mer est rejetée vers les Pyrénées, les Corbières, au centre de l’Aquitaine et du bassin parisien. Il y eut une fixité assez grande de la côte vers l’Ardèche durant le Secondaire et un déplacement considérable des rivages de l’Ile centrale.

Les terrains secondaires constituent les auréoles du Massif, mais ces bordures jadis continues, sont aujourd’hui morcelées BMIU

Clermont-Fd

Sciences