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nombreux filons de mispickel aurifère existent dans l’Ouest du Puy-de-Dôme et le N.-O. du Cantal.

Améthystes du Vernet-la-Varennes (Puy-de-Dôme) ; barytes et fluorines des environs de Paulhaguet et Brioude (HauteLoire) et de La Roche Cornet (Puy-de-Dôme) ; fibrolites de St-Ilpize (fig. 8) et alentours (Haute-Loire).

Une prospection méthodique a permis de reconnaître durant ces dernières années de nouveaux gisements minéraux et métallifères dont le nombre et l’importance augmenteront encore.


ÈRE SECONDAIRE

La Presqu’île, l’Ile et l’Archipel centraux. — Leurs lagunes et leurs ceintures de récifs. — Avec là fin du Permien et le début du Secondaire, la chaîne hercynienne se fragmente et le Massif Central acquiert définitivement son autonomie géographique, par la formation des détroits du Poitou et de Dijon qui le séparent des massifs Armoricain et Vosgien. Durant la longue série des temps secondaires, ses montagnes seront arasées et leurs débris transportés par les cours d’eau dans toutes les directions contribueront à former cette série de ceintures sédimentaires (Lias, Jurassique, Crétacé) qui l’enveloppent sur les deux tiers de son pourtour et lui constituent des marges chaudes (Terres chaudes) et un cadre harmonieux de grès, d’argiles, de marnes et de calcaires variés dont les derniers lui reviendront, en partie rapportés par l’homme, pour la construction des habitations ou comme engrais des terres froides et siliceuses de l’intérieur.

Le Massif Central, entouré de lagunes, reste encore rattaché au Massif Armoricain durant le Trias, mais dès le début du Lias, la séparation est complète entre les deux régions et la mer réunit les bassins de Paris et d’Aquitaine par le détroit du Poitou. Par suite de la transgression des mers Jurassiques, qui empiètent de plus en plus sur l’ile centrale celle-ci est recouverte de sédiments dans la région de Rodez, Figeac, en même temps qu’une partie des Cévennes, de la Margeride et probablement du Vivarais deviennent territoires marins. Il en est de même du Mâconnais, du Charolais et d’une partie du Morvan. L’ile centrale, très réduite, est devenue, au Bajocien un archipel de trois îles. Une sédimentation active se poursuit surtout sur l’emplacement des Causses qui est un véritable géosynclinal. Mais aux périodes suivantes (Callovien, Oxfordien), il se produit ensuite