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pour le Massif Central des époques de grandeur physique et biologique, en même temps que de richesses minérales et végétales. Si l’Alpe Centrale permo-carbonifère a été en partie arasée, les racines de beaucoup de ses plis et de ses dislocations persistent ; aussi cette longue période orogénique et volcanique a-t-elle légué au Massif Central une géographie spéciale, qu’il est indispensable de connaître pour comprendre le relief actuel. L’architecture Permo-Carbonifère, en effet, n’a pas été

(Fig. 12). Intérieur du cratère du volcan quaternaire de Beaumont, près de Clermont-Ferrand. — Ce petit volcan, très instructif, laisse voir l’intérieur de son cratère de projections déblayé par la main de l’homme qui emploie les scories, cendres et pouzzolanes comme matériaux de construction. On aperçoit à droite le reste du culot volcanique basaltique qui fi fermé le fond de l’orifice cratérique. Ce volcan a donné une coulée de lave formant plateau au N. de Beaumont.

effacée, partout, par les mouvements ultérieurs, elle n’a été parfois que gauchie ou peu modifiée par les mouvements tertiaires.

La Bretagne hercynienne est moins usée que le Massif Central, aussi son territoire présente-t-il l’avantage de posséder des restes de plis ou des racines de plis.

L’escarpe orientale N.-S. qui a conservé une grande partie de son architecture ancienne, parce qu’elle a été jadis plus affaissée, coupe en biais les traits tectoniques hercyniens N.-E.