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Lévy depuis l’extrémité nord du Morvan jusqu’au Pilat où l’on ne compte pas moins de 9 anticlinaux et de 9 synclinaux N.-E. coupés en biais et souvent à l’emporte-pièce, par des failles tertiaires N.-S. le long de l’escarpe N.-O. (carte et coupe générale). Ceux de l’Ouest sont moins nets, car la région a été plus dénudée. Le plus évident est celui qui est jalonné par la vallée de la Creuse. Mais il y eut aussi de grandes failles de décrochement.

La région du Massif Central située à l’W. de la grande traînée houillère Decazeville, Miécaze, Champagnac, Messeix

(Fig. 8). La gorge de l’Allier à Saint-llpize (Haute-Loire). Site très pittoresque de cette localité dont les maisons s’accrochent aux escarpements de la vallée archéenne culminée par une masse rocheuse représentant une ancienne cheminée volcanique. Au sommet, reste de château féodal (cliché du Syndicat du Velay).

est divisée en deux secteurs, par une ligne de contact anormal de 160 kilomètres de long, mise en lumière et considérée jadis par Mouret, comme une dislocation qu’il désignait sous le nom de faille d’Argentat (Corrèze). Cette ligne qui est jalonnée par plusieurs lambeaux houillers (Argentat, Orliac, Bostmoreau), correspond à une ligne d’affaissement brusque entre Treignac