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Le troisième nœud hydrographique du Massif, qui est aussi le plus important, bien que moins élevé que les précédents, comprend le massif archéogranitique des Millevaches (altitude 800m 984m) d’où descendent vers tous les points de l’horizon plus de 20 rivières : la Diége, la Luzège, la Corrèze et la Vézère, affluents de la Dordogne, puis la Vienne dont le cours avait lieu jadis vers la vallée de la Charente ; la Maulde, le Thaurion, la Gartempe, la Creuse et le Cher affluents de la Loire. L’Auvezère, l’Isle, la Dronne et la Charente ont leur origine sur les flancs O. des

(Fig. 5). Les Gorges du Tarn, dans la région des détroits où les calcaires jurassiques se ressèrent et forment des à pics avec des surplombs et des encorbellements.

Monts du Limousin, tandis que l’Indre naît sur les dernières pentes N. du Massif à l’O. de Montluçon.

L’éperon du Morvan fournit un chevelu d’affluents à la Loire et quelques uns à la Seine (l’Yonne, la Cure et le Serein), d’où il suit que le Massif Central contribue, pour une faible partie, il est vrai, au réseau hydrographique de la Seine.

Débit. — Houille blanche. Le débit de presque tous les cours d’eau du Massif Central est fort irrégulier beaucoup d’entre eux ont des débits de crues dépassant 200 fois ceux d’étiage. Ces différences considérables sont dues, en général, à une triple cause à une imperméabilité très grande du sous-sol archéogranitique, aux escarpements accentués de certaines