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De la sangle pelvienne contre l’Entéroptose

(Ceinture dite de GLÉNARD)

À l’occasion d’un travail du Dr AUFRECHT, de Magdeburg

Dans une importante Communication à la Société de Médecine de Magdeburg, en août 1904, sous le titre : « Néphroptose et Entéroptose », M. Aufrecht, médecin en chef de l’hôpital de cette ville, expose ainsi le but de son travail : « Je sais pour ma part qu’un nombre important de médecins praticiens ne se sont pas encore livrés à l’étude de cette maladie ; aussi je veux essayer de présenter un exposé sommaire de sa nature et de son traitement, dans l’espoir de provoquer ainsi une observation attentive des cas la concernant et de mettre les médecins en possession du traitement efficace d’une maladie relativement fréquente[1]. »

Après avoir décrit les symptômes et signes, le diagnostic, l’étiologie, Aufrecht aborde le chapitre de la pathogénie, dans lequel il subordonne l’entéroptose à la néphroptose ; puis il cite l’auto-observation saisissante d’une femme de 34 ans, malade depuis 12 ans et demi, se laissant mourir de faim pour ne pas souffrir, émaciée, désespérée, songeant au suicide, ayant en vain consulté un dixième médecin ; cette malade, dès le diagnostic et le traitement de l’entéroptose formulés par Aufrecht, vit s’opérer une telle transformation dans sa santé que, dit Aufrecht, « la conclusion de sa lettre exprime une reconnaissance enthousiaste pour mon traitement ». Cette lettre était écrite quatre mois après le début du traitement, Aufrecht avait vu cette malade, dont il fut le onzième médecin et le dernier, seulement quatre fois à son cabinet de consultation.

Le dernier paragraphe du travail d’Aufrecht est relatif au traitement, qui est conforme à celui que j’ai proposé : sangle, laxatifs salins, régime alimentaire et médication symptomatique accessoire.

  1. Aufrecht. Nephroptose und Enteroptose. Therap. Monatshefte, août 1904.