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pas cette maladie, en sachant en faire le diagnostic, en lui appliquant le traitement qui seul peut la combattre.

Schéma de l’action de la sangle dans l’Entéroptose
Fig. 4. — État normal. Fig. 5. — Entéroptose. Fig. 6. — Entéroptose sanglée

« Le traitement de l’entéroptose exige l’intervention simultanée des quatre éléments suivants : 1o  la sangle ; 2o  les laxatifs salins quotidiens ; 3o  les alcalins ; 4o  le régime. Ce sont les agents fondamentaux auxquels on devra recourir, quelles que soient les formes ou la phase de la maladie, quel que soit l’individu qui en est atteint, que l’affection date de vingt ans ou de quelques mois. L’adaptation à chaque cas sera réalisée par le mode de combinaison de ces quatre agents thérapeutiques, par l’énergie avec laquelle on fera répondre chacun à l’indication qui lui correspond, par le temps pendant lequel on sera obligé d’y recourir, et enfin par les moyens accessoires qu’on devra leur associer[1] ».

Ces moyens accessoires sont l’hydrothérapie froide (tiède parfois, les premiers jours), l’électricité, le massage, et, à part les laxatifs et les alcalins, fort peu de médicaments. C’est une excellente médecine, dit Celse, que de ne point user de la médecine.

  1. F. Glénard. Traitement de l’Entéroptose, 1887. — De l’Entéroptose, Conférence à l’hôpital Necker. Rev. praticiens, 1901. ─ Rapport sur les ptoses. Bull. Soc. méd. chir., mai 1903.