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blics et lavoirs communs ; ils ne devoient point converser avec les gens sains, ni uriner sinon arrière iceux ; ils étoient régalés aux frais de la ville, lors des quatre principales fêtes de l’année, d’un quartier de veau, d’un septier de vin, et à Noël d’une fouasse de 60 onces. »

Cette cruelle maladie ayant disparu, la Maladrerie de Dijon fut réunie à l’hôpital général ; il n’en restait plus que l’enclos et une chapelle, au faubourg Saint-Nicolas, qui fut desservie jusqu’à la révolution ; elle est aujourd’hui en ruine et abandonnée. Il en est de même de l’ancienne paroisse de S.t-Martin des champs, dont vous voyez quelques maisons à un kilomètre sur la gauche de la route de Langres.

Capucins.Les Capucins avoient leur couvent sur cette route, à l’une des extrémités du faubourg dont je vous entretiens ; leur couvent fut bâti en 1602 par les libéralités de la maison de Damas, augmenté en 1682 par les dons et aumônes