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des triumvirs dans l’île de Reno près Bologne, et date de cette époque ; car, observe judicieusement M. Legouz-Gerland, plus tard l’on n’auroit pas osé représenter l’emblême d’un pacte qu’Auguste avoit rompu pour arriver seul à la souveraine puissance ; ce n’eût pas été faire sa cour à l’Empereur, et sa politique ne l’eût pas toléré.

Ces bas reliefs, présume encore le même antiquaire, durent faire partie d’un plus grand monument élevé en l’honneur des triumvirs, d’Antoine sur tout auquel échut en partage le gouvernement des Gaules, et qui est placé au milieu de ses deux collègues ; les danseuses sont l’emblême de la satisfaction des Gaulois de ce que l’accord des triumvirs rendoit le calme à l’empire ; elles sont en harmonie avec l’exergue de la médaille frappée pour le même sujet, et portant pour légende, Salus generis humani.

Dans ce que l’on remarque à la