Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/563

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(544)

auxquelles il fut appelé, M. de Vergennes mérita la confiance du Monarque et des sujets ; il ne se délassoit de ses travaux qu’au sein de sa famille, dont il étoit chéri, et dans un cercle d’amis vertueux ; sa vie fut un modèle pour les hommes publics, sa mort leur offrit encore des leçons.

Elle fut un véritable deuil public ; Louis XVI le pleura, les peuples le regrettèrent, les spectacles furent fermés, toute la cour assista à ses obsèques, qui eurent lieu le 13 février 1787. Son portrait est gravé.

Rue Bossuet.Cette rue, qui portoit le nom de l’Oratoire, a pris celui d’un des plus grands hommes dont Dijon, la France, l’Église, le XVII.e siècle aient à s’honorer.

Jacques-Benigne Bossuet naquit à Dijon le 27 septembre 1627, dans la maison qui appartenoit à ses pères, place St.-Jean, n.° 1290 ; il étoit fils de Benigne Bossuet, alors avocat et conseil des états de Bourgogne, puis substitut du procureur-général du