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dans toutes les biographies, attestent ses vastes connoissances, son érudition consommée, sa critique judicieuse ; ses derniers travaux furent consacrés à la religion chrétienne ; il fournit plusieurs articles aux éditeurs des annales de la religion, et composoit un traité des preuves du christianisme, lorsque la mort le surprit dans un voyage qu’il avoit fait dans sa patrie.

Pourrois-je ne pas vous nommer parmi les illustres de cette Académie, Jérôme-François de la Lande, né à Bourg le 11 juillet 1732, dans le ressort de l’ancien parlement et de l’ex-intendance de Bourgogne, l’un des célèbres astronomes du XVIII.e siècle, membre de tous les corps savans de l’Europe, dont il a enrichi les portefeuilles de ses découvertes profondes, de ses nombreux écrits en astronomie, au nombre de 160, collaborateur du grand ouvrage sur les arts et métiers, pensionnaire des cours de St.-Pétersbourg et Berlin ; la Lande ternit