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membre de l’Académie française, et de celle des inscriptions, étoit un antiquaire laborieux et un savant éclairé. Ses mémoires sur l’ancienne chevalerie, 1769, 2 vol., et 1781, 3 vol. in- 12 ; ceux sur Froissart et autres chroniqueurs anciens ; une foule de dissertations savantes dont il a enrichi les mémoires de l’Académie des inscriptions, lui donnent un rang distingué parmi les plus habiles antiquaires et les plus érudits ; ce savant avoit un calme et une sérénité d’ame, qui étoit l’indice de ses vertus morales ; il ne se consola jamais de la perte de son frère, avec lequel il avoit passé la plus grande partie de sa vie, et fut le rejoindre au tombeau le 1.er mai 1781, âgé de 84 ans.

François Pazumot, né à Beaune le 13 avril 1753, mort en la même ville le 10 octobre 1804, consacra toutes ses études à la science des antiquités ; quarante-six dissertations ou mémoires historiques qu’il publia successivement, et dont le détail est donné