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Cette Académie s’enorgueillit, à juste titre, des hommes de mérite qu’elle a comptés parmi ses membres : les Bossuet, Crébillon, Rameau, Buffon, Piron, ont leurs bustes au salon des séances publiques, parmi ceux des grands hommes de la province ; les Hoin, Leroux, Énaux, Maret et Durande, Monnier et Devosges ont les leurs au salon des séances particulières, qui est encore décoré des portraits de Pouffier, de Legouz-Gerland, du marquis de Mimeures[1], et du Comte de Vergennes.

Presque tous les savans dijonnais

  1. Jacques-Louis Vallon, marquis de Mimeures, né à Dijon le 19 novembre 1659, Chevalier de Saint Louis, Lieutenant général des armées du Roi, Gouverneur d’Auxonne où il mourut le 3 mars 1719, fut admis en 1707 à l’Académie française. Poëte latin et français, ses vers pleins de finesse et de grâces, sont dignes de Tibulle et d’Anacréon ; sa seule traduction de la XIX.e ode, liv. I.er d’Horace, suffit pour assigner au marquis de Mimeures un rang distingué parmi les poëtes français, au jugement de Dalembert et de Voltaire.