Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/518

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(499)

est l’hôtel de l’Académie des sciences.

La patrie de tant d’hommes célèbres dans tous les genres, devoit leur offrir un point de contact, un centre de réunion. Les Lantin, les Bouhier, les avoient reçus dans leurs bibliothèques, mais M. Pouffier sentit qu’il leur falloit un local indépendant des circonstances, et même un revenu proportionné aux frais des séances, aux dépenses de rassemblement ; il en fit les fonds par son testament du 1.er octobre 1725, et l’Académie des sciences, constituée en vertu de lettres-patentes du mois de juin 1740, tint sa première séance publique le 13 janvier 1741 dans l’une des salles de l’hôtel-de-ville.

Mais M. Pouffier, dans sa fondation, ayant eu principalement en vue le complément de l’université que la province n’avoit pu obtenir, ne s’étoit occupé que de la philosophie et de la médecine ; une autre société, pour la partie des belles-lettres, s’étoit formée en 1752, et tenoit ses séances dans la bibliothèque du président de Ruffey :