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jusques sur son cercueil ; ce poëte étoit en effet un mélange du sacré avec le profane, de sagesse et de folie, de gaieté et de raison. Son portrait est gravé par Edelinck et Desrochers.

Parmi les Ecclésiastiques qui ont été attachés à l’église Saint-Étienne, l’on doit remarquer en premier ordre son historiographe Claude Fyot, né à Dijon le 9 octobre 1630, mort le 17 avril 1721, député du Clergé en 1665, conseiller d’État en 1669, deux fois élu des États de Bourgogne, ecclésiastique aussi pieux que savant éclairé. Sa dissertation sur l’ancienneté de Dijon, est encore ce que l’on peut lire de plus satisfaisant sur l’origine de cette ville. Son portrait gravé par Humbelot, est à la tête de son histoire de l’abbaye de Saint-Étienne, imprimée à Dijon, 1696, in-fol.

Benigne Joly, né à Dijon le 22 août 1644, mort en la même ville le 9 septembre 1694, en odeur de sainteté, fondateur des Missionnaires de Saint-Lazare, des Sœurs de l’hôpital, et du