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que, la commune fut régie par des maires électifs et temporaires, élus par les habitans jusqu’au XVIII.e siècle qu’ils furent créés perpétuels, et à la nomination du Roi sur la présentation des Élus de la province ; les villes ne conservoient plus qu’un simulacre d’élection.

Parmi les maires de Dijon, l’on doit distinguer :

Bénigne de Cirey, sous la mairie duquel les Suisses assiégèrent Dijon, et qui se trouva pour la douzième fois revêtu de cette magistrature lorsque François I.er fit son entrée solennelle en cette ville. Louis XII, pour récompense de ses services, lui avoit accordé des lettres de noblesse.

Étienne Bernard, né à Dijon le 5 mars 1553, avocat du plus grand mérite, l’ornement et l’honneur du barreau dijonnais. Député aux États de Blois en 1588, il y porta la parole avec tant de sagesse et d’éloquence, que le Roi ne craignit pas d’avouer publiquement que Bernard lui avoit dit ses