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cette expérience, promit à Vauban qu’une autre fois il le laisseroit faire.

Trois cents places de guerre réparées, trente-trois autres fortifiées entièrement, parmi lesquelles compte Auxonne, ville de ce département ; la conduite de 53 siéges et cent quarante actions éternisent la gloire militaire de Vauban. Ses traités de fortifications, ses oisivetés même rendront ses talens immortels comme son génie.

Vauban décéda à Paris, le 31 mars 1707, et fut inhumé en sa terre de Bazoche, près Vezelai, où il avoit fait placer les canons qui lui furent donnés pour récompense, par le Grand-Dauphin, après la prise de Philisbourg, en 1688[1]. Ses cendres qui depuis 1790 avoient été transfé-

  1. En réponse à la lettre qui lui annonçoit la prise de cette ville, M. de Montausier écrivit au Dauphin qu’il n’en étoit pas étonné : Vous aviez avec vous du canon, une armée, et Vauban.