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et du Silence, fixent l’attention des amateurs, qui remarquent encore les médaillons de Sully et de Jeannin, par Dupré ; les têtes antiques de Bertrand ; les bustes de Louis XIV, par Girardon ; de Napoléon-le-Grand, par Larmier ; du président de Berbisey, par Marlet père, premiers conservateurs de ce musée, et dont les ouvrages attestent les talens pour la sculpture.

Le milieu de la salle est garni de bronzes antiques, de soufres, de Florence, de médailles et autres objets d’arts et de curiosité.

Le cabinet des gravures n’est pas moins riche : on y admire les batailles d’Alexandre, gravées par Edelinck et Audran, les portraits de Louis XIV et de Bossuet, chef-d’œuvres de Rigaud et des Drevet ; celui de Crébillon chef-d’œuvre de Balechou ; celui de Charles I.er, de Denis Marin[1],

  1. Denis Marin, né à Auxonne le 26 janvier 1601, s’éleva par son propre mérite au