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teau des ducs, dont il subsiste encore la haute tour quarrée, dite la Terrasse, commencée sous Philippe-le-Hardi, achevée sous le règne de Philippe-le-Bon, élevée pour découvrir le pays, et parer à toute surprise ; aujourd’hui c’est un observatoire. Les cuisines, la salle des gardes, la tour de Bar sont aussi des restes du château de nos ducs, dont la majeure partie devint la proie des flammes, le 17 février 1502.

Ce bâtiment reçoit aujourd’hui plusieurs destinations.

La plus grande partie est occupée par la Cour impériale dont le ressort s’étend sur tous les tribunaux des départemens de la Haute-Marne, de la Côte-d’Or et de Saône et Loire, composée de quatre présidens, vingt conseillers, six auditeurs, sept officiers du parquet ; la Cour d’assises et la Cour spéciale y tiennent aussi leurs audiences.

C’est encore le palais de la 6.e cohorte de la Légion d’honneur qui