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tout au moins pouvoient leur devenir funestes, s’ils venoient à être repoussés ? N’étoit-il pas au contraire de leur intérêt de ne pas laisser aux peuples qu’ils avoient subjugués, des moyens de résistance, et aux Romains des retraites assurées ? Ils ne devoient laisser derrière eux aucunes fortifications qui pussent les fermer ni les arrêter dans une retraite. Ainsi non-seulement les Vandales ont pu, mais même ils ont dû renverser les tours élevées par Marc-Aurèle, et Aurélien au contraire a dû les relever.

Enfin, l’on oppose qu’en 1809 la tour St.-Benigne fut démolie, et qu’on y trouva comme dans toutes les autres des débris antiques dans les fondations ; on a même remarqué que les sculptures et les inscriptions étoient tournées du côté de l’intérieur, de manière qu’au dehors il n’en apparoissoit aucun vestige ; mais cette démolition ne fut point poussée jusqu’aux dernières assises, par conséquent l’on n’a pas pu voir ce que ces