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pour les garantir du feu, et obvier à ce qui étoit arrivé dans les incendies de 1137 et 1227, où les archives de la ville devinrent la proie des flammes.

Ce fut dans l’une des chapelles de cette église que le comte de Charni et les douze chevaliers qui avoient tenu avec lui le pas d’armes de Marsannay, assigné par Pierre de Beaufremont, vinrent offrir et déposer leurs écus et leurs lances.

Ce tournois pompeusement annoncé dans toute l’Europe, ouvert le 11 juillet 1443, avoit pour but le maintien et l’honneur des armes ; il fut d’abord assigné sur la chaussée d’Auxonne, à l’arbre des Hermites, mais depuis transféré à l’arbre de Charlemagne, sur la charme de Marsannay ; on y combattit à pied et à cheval ; des pavillons dressés en différens endroits étoient garnis de vaisselle et de buffets, de vins, de serviteurs, le tout, dit Olivier de la Marche, d’une manière de faire si honorable, que tous gens de biens y étoient accueillis et