Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/280

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(261)

l’avantage de la science. N’ayant pu obtenir pour la ville de Dijon une université complète, pour laquelle, dans une disposition antérieure, il avoit assuré une partie de ses biens ; il voulut compléter en quelque sorte les facultés qui manquoient, et institua une Académie pour s’occuper de la médecine et des arts, composée de six honoraires, douze pensionnaires et six associés, sous la direction de cinq magistrats ; il chargea le doyen du parlement de fournir pour les séances et conférences un local convenable dans son hôtel, de subvenir à toutes les dépenses de mobilier, bois, lumière, papiers, frais de correspondance et salaire du garçon de bureau, etc., etc., de payer les gages du secrétaire, achat de livres nouveaux et une somme annuelle de 2000 fr. pour les six prix qu’il voulut être distribués chaque année le dimanche après la Saint-Bernard ; sa bibliothèque fut destinée à l’usage des conférences académiques qu’il établissoit.